Les femmes députées édifiées sur les méfaits du cancer du sein
Dans son laïus circonstanciel, la présidente du RENAFED, Albertine Maganga Moussavou, par ailleurs 5ème vice-présidente de l’Assemblée nationale, a, estimé que le cancer du sein constitue un problème de santé publique, au regard des statiques effroyables.
« Le présent séminaire qui va s’appesantir sur les cancers du sein concerne aussi bien les femmes que les hommes et va servir à démontrer l’importance du dépistage précoce pour une prise en charge efficace », a souligné Mme Maganga Moussavou.
La transmission du cancer du sein est, selon les spécialistes, génétique à 40%. Celui-ci touche également les hommes à hauteur de 3%. Si le cancer est au stade 1, c’est-à-dire un dépistage précoce, il a plus de chance d’être guéri, indique-t-on.
Pour édifier les femmes députées, le Pr Sosthène Mayi Ntchonga, spécialiste du sein a été mis à contribution. Le général médecin a mis en lumière cette maladie silencieuse et redoutable par la description des images provenant de l’Institut de cancérologie Libreville (ISL) sis à Angondjé (nord de Libreville) , où il exerce, pour interpeler les personnes encore indécises.
« C’est le premier cancer chez les dames et le diagnostic est fait souvent très tardivement », a fait constater le Pr Mayi Ntchonga qui appelle les femmes à faire fi du déni de cette maladie qui amène inéluctablement à la mort quand elle est découverte en pleine métastase.
Pour le président de l’Assemblée nationale de transition, Jean François Ndongou, « se faire dépister permet ainsi d’établir un diagnostic précoce qui induira une prise en charge adaptée avec conséquemment, l’augmentation des chances de guérison ».
Le séminaire organisé dans le cadre « d’Octobre rose » a pour thème : « contre le cancer, je m’engage à une vie saine ».
Outre le sport et la dépistage, Pr Sosthène Mayi Ntchonga, a encouragé les femmes à allaiter leurs bébés. Car, « l’allaitement protège la femme contre les cancers du sein »