Présidentielle en Guinée Equatoriale: 99,7% des suffrages en faveur de Obiang Nguema
En Guinée Equatoriale, le président sortant, Obiang Nguema MBASSOGO est confiant de l’emporter de ses adversaires au terme du vote tenu le dimanche dernier. Déjà,on apprend que, le parti présidentiel, le PDGE est largement en tête. Le vice-président de la Guinée-Équatoriale, Teodoro Nguema Obiang Mangue (fils du Président sortant) a, dans un tweet lundi matin, jubilé la victoire «écrasante» du parti au pouvoir.
« Sur les 427 661 inscrits sur les listes électorales, 67 196 personnes ont effectivement voté selon les premiers résultats », a annoncé lors d’un point de presse dimanche soir, Faustino Ndong Esono Ayang, président du Conseil électoral national.
« Ces résultats proviennent des 324 bureaux de vote sur 2 972 bureaux de vote que compte le pays », a-t-il précisé.
« Il convient de noter que le candidat du PDGE, Obiang Nguema Mbasogo, y compris sa coalition, ont obtenu 67 012 voix, soit 99,7%, tandis qu’Andrés Esono Ondó du CPDS (Convergence pour la démocratie sociale) a obtenu 152 voix et Buenaventura Monsuy Asumu du Parti de la coalition sociale-démocrate (PCSD), se retrouve avec 32 voix », a souligné le président du Conseil électoral national.
« Les résultats préliminaires indiquent une victoire écrasante pour le PDGE. Je réaffirme que grâce au charisme de notre candidat et au travail réalisé pour la population durant ces années, nos populations miseront toujours sur la continuité du développement avec le PDGE », a-t-il indiqué sur son compte officiel Twitter.
L’opposition équato-guinéenne a estimé dans un communiqué, rendu public lundi, que les élections avaient connu plusieurs cas de fraude et d’irrégularité.
« Si le président Obiang Nguema gagne à la suite de ces élections outrageusement frauduleuses, le CPDS ne reconnaîtra pas sa victoire et le considérera comme un président illégitime », a annoncé dans un communiqué, dimanche, Andrés Esono Ondó.
Selon Andrés Esono, il y a eu des « irrégularités » un peu partout dans le pays sauf dans la ville de Malabo. Il a souligné que certains de ses militants n’ont pu « exercer leur droit de vote parce que leur carte d’électeur a été confisquée.
Source: togotimesinfo