Assemblée Parlementaire de la Francphonie,Réunion de la Commission de l'Education, de la Communication et des affaires Culturelles.
MOT DU PRESIDENT GUY NZOUBA-NDAMA
Président de l’Assemblée nationale
Monsieur le Président de la Commission de l’Education, de la Communication et des affaires culturelles ;
Chers collègues Parlementaires ;
Mesdames, Messieurs,
Il y a un an, dans cette même salle, se tenait la réunion de la Commission Politique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (A.P.F).
Aujourd’hui, la section gabonaise s’honore d’accueillir la réunion de la Commission l’Education, de la Communication et des affaires culturelles, la CECAC.
Je voudrais, en la circonstance, et au nom de mes Collègues Parlementaires gabonais, vous remercier d’avoir, une fois encore, choisi la capitale gabonaise pour arbitrer les travaux de votre instance.
Nous nous autorisons à y voir la manifestation du plaisir que vous éprouvez à vous retrouvez ici, à Libreville.
Nous nous permettons également d’y percevoir la marque de votre considération et de votre amitié. Soyez assurés, Chers collègues, de la réciprocité de ces sentiments et du plaisir que nous éprouvons à vous recevoir ici au Palais Léon MBA, siège de l’Assemblée Nationale gabonaise.
Bienvenue chez vous !
Monsieur le Président de la CECAC
Mes chers collègues,
En parcourant le projet d’ordre du jour des travaux qui vont vous réunir pendant 48 heures, j’ai pu noter qu’outre les points classiques liés au bilan des activités de votre Commission, vous avez retenu d’examiner des sujets que s’ils ressortissent au champ normal de votre compétence également l’avantage de leur opportunité, tant leur actualité ne peut échapper à aucun d’entre nous.
J’attends, en effet, avec une impatience à peine contenue, de lire vos rapports relatifs à la lutte contre le VIH/SIDA et ses maladies opportunistes, à la marchandisation de l’Education, ainsi qu’à l’instruction des filles. Tout comme il m’agréera de lire vos conclusions sur l’état actuel de la langue française dans le monde ; sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles et enfin, sur la problématique de la communication parlementaire.
Sur ce point précis, je tiens à saluer la qualité des liens tissés avec TV5 Monde. Cette chaine de télévision apparait à mes yeux comme un instrument incontournable de vulgarisation et de promotion de la diversité culturelle au sein de l’espace francophone, mais également comme un puissant vecteur de cohésion de la grande famille de la francophonie.
Je ne peux pas saisir la présente occasion pour condamner avec fermeté la récente attaque informatique dont a été l’objet TV5Monde et qui a conduit à l’interruption momentanée de ses programmes.
Dans un monde où « tout numérique » semble devenir pour les Etats, la marque principale de leur modernisation, ce terrorisme d’un genre nouveau doit être combattu avec la vigueur correspondant à sa dangerosité.
Monsieur le Président, comme je l’ai évoqué plus haut, les défis posés aux Etats membres de l’APF par les sujets que vous aborderez dans quelques instants sont d’une réalité prégnante. Si on peut observez les statistiques également encourageantes, la courbe de progression du VIH/SIDA n’a toujours pas connu l’inversion souhaitée et cette pandémie continue de faire des ravages dans plusieurs de nos pays.
Nos systèmes éducatifs souvent instrumentalisés à souhait, évoluent, petit à petit, vers leur délitement.
La situation de la jeune fille nécessite la garanti de ses droits fondamentaux et impose la formulation de stratégies spécifiques pour son éducation et sa formation.
Le souci d’encourager la participation citoyenne et renforcer la transparence de nos actions, de même que celui d’améliorer notre coopération interparlementaire commandent de définir une politique de communication adaptée.
Ces deux jours ne seront donc pas de tout repos.
C’est pourquoi, je souhaite que le programme établi ainsi que l’atmosphère de Libreville, soient les ferments du succès de vos travaux.
Sur ce, je déclare ouverte la réunion de la Commission de l(Education, de la Communication et des Affaires Culturelles de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie.
Je vous remercie.