Élections générales 2023 : le Parlement milite en faveur de la "non-violence"
OUTRE l'interpellation du président de l'Assemblée nationale, Faustin Boukoubi et celle de sa collègue du Sénat, Lucie Milebou Aubusson-Mboussou, les élections générales à venir ont figuré en bonne place dans les allocutions respectives des responsables du Parlement, avant-hier, lors de l'ouverture de la session ordinaire 2022-2023.
Telles des sentinelles du "vivre ensemble", la présidente du Sénat et l'élu de Pana ont prôné la préservation de la paix et stabilité sociale à un an des prochaines élections générales dont le point d'orgue sera bien évidemment la présidentielle.
Objectif : éviter que les violences post-électorales de la dernière présidentielle se répètent. "(...) Au-delà de nous, nous implorons tous les acteurs politiques à s'abstenir de tout comportement, voire de tout propos susceptible d'inciter à la violence", a déclaré la tête de proue de l'Assemblée nationale. Non sans souligner que ladite attitude participe au maintien de la paix.
Ce dernier d'ajouter : "Nous invitons nos compatriotes à demeurer vigilants, à préserver le bon voisinage partout où ils exercent ou résident, et à récuser tout comportement ou toute déclaration susceptibles de compromettre le bon vivre-ensemble". Dans le même ordre, Lucie Milebou Aubusson épouse Mboussou quant à elle s'est adressé dressé directement à la classe politique, particulièrement celle représentée au Parlement. "(...) Le Parlement est le lieu par excellence de l'expression démocratique, de la parole libre et sans contrainte", a affirmé la sénatrice de Fougamou. Avant de renchérir : "Il s'agit pour nous, de privilégier la confrontation, certes parfois vigoureuse mais pacifique des idées (...) parce que nous sommes tous des enfants d'une même Nation.
Source: Union