TRAVAUX : LES DEPUTES DE LA TRANSITION EXAMINENT LES LOIS DE REGLEMENT, EXERCICES 2023 ET 2024.



Les Députés de la Transition, réunis au sein de la Commission des Finances, du Budget, de la Comptabilité Publique, des Affaires Economiques et de la Production, ont entamé mercredi 10 septembre 2025 leurs travaux au Palais Léon MBA.

 

Au cœur de cette première étape figurait l’examen des projets de loi de règlement relatifs aux exercices budgétaires 2023 et 2024. Un rendez-vous important pour apprécier la gestion des finances publiques sur les deux dernières années et en tirer les enseignements nécessaires, en vue de l’examen et de l’adoption de la loi de finances initiale de l’année 2025.

 

Dans ce cadre, les parlementaires ont auditionné Henri-Claude OYIMA, Ministre d’État, Ministre de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, chargé de la Lutte contre la Vie Chère. Conformément au principe de continuité de l’administration. Le membre du Gouvernement est venu présenter les éléments d’évaluation et répondre aux préoccupations des locataires de l'Assemblée Nationale de la Transition sur l’exécution des budgets des années concernées.

 

En 2023, a-t-il rappelé, l’économie mondiale a ralenti sous les effets conjugués de la persistance de la pandémie de COVID-19, de la crise immobilière en Chine, du conflit en Ukraine et d’un niveau d’inflation encore élevé. L’année 2024, quant à elle, a été affectée par la baisse de la demande mondiale, le recul des cours du pétrole et les déficits publics persistants dans plusieurs pays de l’OCDE.

 

Malgré ces contraintes, l’économie nationale a progressé de 3,4 % en 2024 contre 2,4 % en 2023. Une embellie qui résulte essentiellement des performances du secteur secondaire (+10,7 %) et du secteur tertiaire (+2,4 %), portés par la mise en œuvre de projets d’infrastructures inscrits dans le Plan national de développement de la Transition (PNDT).

 

A la fin de son exposé de motifs, les mandataires du peuple ont soulevé plusieurs inquiétudes. Certains, à l’instar de Pepecy OGOULIGUENDE, ont déploré l’absence d’objectifs concrets pour les populations. « Les citoyens attendent des solutions palpables car le budget est là pour financer le développement », a-t-elle insisté.

 

Le président de l’Assemblée Nationale de la Transition, Jean-François NDONGOU, a pour sa part mis l’accent sur la fiabilité des données. « Si nous n’avons pas la réalité des chiffres, nous ne pouvons pas apprécier correctement le taux de croissance budgétaire », a-t-il averti, rappelant que la loi de règlement et la loi de finances sont des documents de référence pour les partenaires financiers et au développement.

 

En réponse, le ministre Henri Claude OYIMA a reconnu que les taux de réalisation restaient en deçà des enveloppes allouées, concédant que les efforts devront être renforcés pour améliorer l’efficacité budgétaire.

 

Pour mémoire, la loi de règlement est adoptée chaque année par le Parlement afin d’arrêter définitivement les comptes de l’État pour l’exercice écoulé. Elle constate l’exécution budgétaire, ratifie les opérations effectuées, fixe le résultat et décrit les opérations de trésorerie, garantissant ainsi la transparence et le contrôle dans la gestion des finances publiques.

 

 

 

 

Julien LEPACKA

Le Président de l’Assemblée Nationale

Jean-François NDONGOU

Président de l’Assemblée Nationale de la Transition

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