Travaux/Le Ministre des Affaires Étrangères défend deux lois de ratification devant la Représentation Nationale.



C'est conformément aux articles 113 et 114 de la Constitution que, le Ministre des Affaires Étrangères, de l'Intégration sous-régionale et des Gabonais de l'Étranger Michel Régis Onanga Ndjiaye, a défendu deux textes majeurs, à savoir, l'Accord relatif au service des transports aériens entre Gouvernements Gabonais et Émirati, et la Convention de l'Union Africaine sur la Cybersécurité et la Protection des données à caractère personnel, devant la Commission des Affaires Étrangères, de la Coopération Internationale, de la Défense Nationale et de l'Intégration Régionale, de l'Assemblée Nationale de la transition.

La première loi autorisant le Président de la République à ratifier par Ordonnance porte sur l'accord relatif aux services des transports aériens entre le Gouvernement Gabonais et celui des Émirats Arabes Unis, signé le 11 Avril 2018 , à Abu-Dhabi. Elle est composée de vingt-deux articles.

Dans son discours, le Ministre Ndjiaye a justifié l'intérêt pour notre Pays de ratifier ce texte :"en ratifiant ce texte, les deux États reconnaissent que des services aériens internationaux efficaces et compétitifs améliorent le développement économique, le commerce, le tourisme, l'investissement et le bien-être des populations", a déclaré ce dernier.

"C'est pourquoi, il est impérieux de garantir un haut niveau de sûreté et de sécurité dans le transport aérien international face aux menaces contre la sûreté de l'aviation civile. Lesquelles mettent en danger la sécurité des personnes et des biens et nuisent ainsi au bon fonctionnement du secteur", a-t-il poursuivi.

La deuxième loi dédiée à la ratification par le Chef de l'État, est axée sur la Convention de l'Union Africaine relative à la Cybersécurité et la Protection des données à caractère personnel dite Convention de Malabo, adoptée le 27 Juin 2014, à Malabo en Guinée Équatoriale, lors de la 23ème Session Ordinaire de l'Union Africaine. Elle contient 38 articles répartis en 4 Chapitres et s'inscrit dans la continuité des engagements des Différents États Membres matérialisée notamment par la Décision sur les TICS en Afrique , en 2010, la Déclaration Oliver Tambo de Johannesburg en 2009 et celles d'Abidjan et Addis-Abeba, en 2012.

Le porteur de la loi a clairement décliné les objectifs de cette dernière : "cette loi vise le renforcement et l'harmonisation des législations actuelles des États Membres et des Communautés Économiques Régionales (CER), en matière de technologie de l'information et de la communication (TIC), dans le respect des libertés fondamentales, des droits de l'homme et des peuples", a déclaré le patron de la diplomatie gabonaise.

Sur cette seconde loi, le Patron de la diplomatie gabonaise s'est plié au même exercice de justification :" la ratification permettra une prise de conscience des enjeux liés à une utilisation abusive des réseaux sociaux et une meilleure implication de l'ensemble des acteurs nationaux dans la lutte contre le danger des temps moderne que représente la Cybercriminalité, a-t-il conclu.

Aussi, donnant suite aux préoccupations des Élus du Peuple, le Membre du Gouvernement, a souligné avec fierté, qu'il faut redonner au Pays, sa dignité au sein du Concert des Nations. Confirmant par là que le Gabon est un hub économique de par sa situation géographique et son sous sol. Sur la question de la Cybercriminalité, Onanga a souligné que c'est un problème transversal. Et qu'il faut ratifier l'accord pour être en phase avec les autres États plus expérimentés. Ajoutant qu'il faut également faire dans la formation des compatriotes...

Le Président de l’Assemblée Nationale

Jean-François NDONGOU

Président de l’Assemblée Nationale de la Transition

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