Loi de finances 2025/Le Ministre du Commerce defénd les crédits budgétaires de la Mission interministérielle 13, devant les Parlementaires.
Le Ministre du Commerce, des Petites et Moyennes Entreprises, des Petites et Moyennes Industries, chargé des Activités Génératrices de Revenus, Marie-Paulette Parfaite Amouyeme Ollame, a été entendu ce Mercredi 4 Décembre 2024 par les Membres de la Commission des finances, du Budget, de la Comptabilité Publique, des Affaires Économiques et de la Production, dans le cadre des travaux d'audition relatifs à l'examen du Projet de loi de finances 2025.
Cette audition était axée sur la présentation et la sollicitation des crédits budgétaires d'environ 13.693.392.110 milliards FCFA, destinés à la mission Commerce et Entrepreneuriat, centrée sur trois programmes importants.
Afin de mettre en musique le Projet de Annuel de Performance (PAP), le Ministère a plaidé pour une enveloppe globale de 13.693.292.110 milliards FCFA, en hausse de +20% comparativement à celle de 2024 qui s'établissait à la somme de 11.449.623.414 milliards FCFA.
Aussi, pour réaliser pleinement la mission précitée, le Département ministériel que dirige présentement, madame Amouyeme Ollame, sollicite un montant additionnel de 5.876.000.000 milliards FCFA pour les programmes promotion de l'entrepreneuriat et l'économie sociale, promotion des échanges et Pilotage et soutien aux politiques de l'entrepreneuriat et du commerce.
La politique actuelle du Département commerce s'inscrit dans le Plan National de Développement (PND) du Chef de l'État. Les objectifs poursuivis sont : l'intensification de la stratégie de diversification de l'économie, celle relative à la diversification de l'économie et la création d'un nouveau pacte social en vue du développement inclusif.
Tout comme certains de ses Prédécesseurs, le Ministre a évoqué le récurrent problème de moyens pour atteindre lesdits objectifs : "nous avons œuvré jusqu'à présent sans ligne budgétaire spécifique.", s'est-elle exprimée.
Le Ministère du Commerce fait face à des défis majeurs. Il s'agira de concrétiser les recommandations du dialogue national inclusif par l'accompagnement du secteur informel, la coercition des textes consacrant l'exclusivité de l'exercice de certaines activités aux nationaux, l'extension à d'autres secteurs d'activités...
Ce rendez-vous a permis aux Parlementaires de questionner le Ministre, sur la valeur ajoutée de la carte de commerçant budgétisée à hauteur de 300.000.00 millions de FCFA, l'apport du Commerce au BIP, les mesures en faveur de la lutte contre la vie chère, le sort réservé aux jeunes pour sortir de la pauvreté, les commerces réservés aux nationaux.
Le Ministère du Commerce s'inscrit parfaitement dans la vision du du Chef de l'État, qui vise une Société d'auto-construction sociale au profit d'une majorité de compatriotes.