Travaux/Examen de la loi de finances 2025/Début des auditions des Membres du Gouvernement.



 

Les Membres de la Commission des finances, du Budget, de la Comptabilité Publique, des Affaires Économiques et de la Production de l'Assemblée Nationale de la transition planchent depuis ce Jeudi 28 Novembre et ce, jusqu'au Mercredi 11 Décembre 2024 prochain, sur le Projet de loi de finances initiale exercice 2025.
Ce matin, ils ont écouté le Ministre des Comptes Publics, Charles Mba, Représentant également son Collègue de l'Économie et des Participations, Mays Mouissi empêché, sur les Ressources et les Dépenses de l'État dont le budget global s'élève à la somme de 4204,9 milliards FCFA, environ contre 4162 milliards en 2024.

Intervenant en lieu et place du Ministre de l'Économie et des Participations sur le volet des Ressources, le Ministre des Comptes Publics Charles Mba est revenu sur le contexte d'élaboration du présent Projet de loi de finances ponctué notamment, par les tensions géopolitiques induites par les crises entre l'Ukraine et la Russie ou entre l'État Hébreux et la Palestine... "Le Gabon voudrait réduire son déficit infrastructurel dans les domaines routier, énergétique, sanitaire, éducationnel, de l'eau et améliorer le climat des affaires pour booster le développement du secteur privé", a-t-il fait savoir en substance.

Le budget de l'exercice 2025 est équilibré à la somme de 4204,9 milliards FCFA contre 4162 milliards FCFA dans la loi de finances 2024, soit une hausse estimée à 42,9 milliards FCFA.

Dans le même élan, Monsieur Mba a indiqué que le Gouvernement de la transition comptait accroître la pression fiscale par une plus grande mobilisation des recettes par l'amélioration de la performance des services fiscaux, en interne. C'est le cas de l'élargissement de l'assiette fiscale avec l'adoption de nouvelles dispositions, à savoir le Rehaussement du taux de la retenue à la source pour les non résidents de 20 à 25%, la Sécurisation de la collecte des recettes, le Renforcement de l'efficacité du contrôle fiscal et l'Amélioration du rendement et de l'action en recouvrement...

Mais aussi par la réorganisation de l'Administration douanière en poursuivant, la sécurisation des recettes, le Renforcement du dispositif de contrôle des régimes douaniers et la Finalisation de l'implémentation du SYDONIA World.

Abordant le volet Dépenses de l'État, Charles Mba a mentionné le montant de 4.087,5 milliards FCFA. Ces dépenses portent essentiellement sur la poursuite les Chantiers majeurs du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) sur instructions du Chef de l'État, Gl Brice Clotaire Oligui Nguema. Sans ignorer, l'organisation des élections générales, dont les Présidentielles et autres...

Les préoccupations soulevées par les Députés étaient axées sur l'ambiguïté de la baisse probable de la production pétrolière principale source de revenus de l'État et la hausse du budget, la pression fiscale, la taxe sur les transactions financières, l'infime montant alloué à l'investissement, la réalité de certains chantiers inachevés pourtant budgétisés y compris la non prise en compte des recettes des pierres précieuses. Dans sa réponse, le Membre du Gouvernement a esquissé quelques pistes de solutions.

Pendant une quinzaine de jours environ, les Honorables Députés de la transition examineront en profondeur, le PLFI et apporteront des amendements plausibles à la réalisation des projets phares du CTRI.

 

Le Président de l’Assemblée Nationale

Jean-François NDONGOU

Président de l’Assemblée Nationale de la Transition

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