Séminaire du Parlement Gabonais/Travaux/session1:Standards internationaux en matière de démocratie.



Sitôt après le cérémonial d'ouverture, les séminaristes parlementaires ont été convié à la première session relative aux standards internationaux en matière de démocratie.

Entretenant Députés et Sénateurs sur la Démocratie substantielle, État de droit et droits de l'homme, Monsieur Ibrahim Niane, Expert en constitution, gouvernance, Paix et sécurité leur a fait savoir que la démocratie rime avec l'État de droit et les droits de l'homme. En poursuivant son argumentaire, il a ajouté que la constitution se nourrit des plus hautes valeurs de la justice et de l'équité. Pour lui, il y a une symbiose entre la démocratie procédurale et la démocratie substantielle".

Autre intervenant, le Pr Chawki Gaddes/Vice-président de l'Association Tunisienne de droit constitutionnel, pour qui: "il faut élaborer la constitution de la plus simple manière possible et penser à son interprétation future. Autre pan de son exposé, les réseaux sociaux qui ont changé nos modes de vie. Cela se justifie par trois raisons:" le fait que c'est la machine qui est au centre, le fléau des fake news modifiant toutes les informations, leur influence immorale sur les électeurs (présence des harkers). Pour y remédier, le Pr Gaddes préconise:" pondre un texte contre la cybercriminalité avec des mesures internes et externes, s'engager par des accords internationaux à l'exemple de la convention de Budapest, rédiger un code de bonne conduite, obliger ces structures à avoir des Représentants physiques dans le pays pour des éventuelles poursuites. In fine, il faut stabiliser l'environnement et créer une relation de confiance entre citoyens et institutions.

Le volet dilemme des dividendes a été développé par le Dr André Adjo du Cenarest de Libreville. Selon lui:"en Afrique, la demande démocratique est plus forte que l'offre. Sur un échantillon de 34 pays 68% des africains aspirent à la démocratie. Le Gabon en est à 70% or, seulement 6% environ de gabonais sont satisfaits de la démocratie contre 94%, environ. Pour en sortir, il faut résoudre la crise de confiance car, la constitution est une convention entre les membres d'une société".

À l'issue de ces échanges enrichissants, les Parlementaires ont formulé quelques interrogations allant de la constitution, la loi, la démocratie, la reprise d'une élection, la parité dans le choix des candidats, l'intégration des jeunes, à l'arrimage de la démocratie à nos us et coutumes. Et les Experts ont décliné des pistes de solution.

Le Président de l’Assemblée Nationale

Jean-François NDONGOU

Président de l’Assemblée Nationale de la Transition

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