Séance Plénière du 08 Avril 2016



Sous la présidence de l’honorable Richard Auguste ONOUVIET, Premier vice-président de l’Assemblée nationale, la séance est ouverte à 11 heures 15 minutes.


Le Premier vice-président : Mes chers collègues, nous nous réunissons ce matin conformément à l’article 12, alinéa 2 du règlement intérieur de notre institution.
    Je vais donner la parole à notre collègue, l’honorable Marguerite NDEKAYINO, Quatrième secrétaire du Bureau, afin qu’elle puisse procéder à l’appel des députés pour constater le quorum.
    Vous avez la parole chère collègue.


Marguerite NDEKAYINO : Merci, monsieur le Président.
    Appel des députés.
Le Premier vice-président Richard Auguste ONOUVIET : Je demande votre indulgence, les calculs ne sont pas justes. C’est un vote, il faut que nous soyons sûrs du nombre, s’il vous plait.
    Merci.
Marguerite NDEKAYINO : Merci, monsieur le Président.
    Reprise de l’appel.  
Le Premier vice-président : Le résultat de l’appel donne :
-    98 présents ou représentés ;
-    4 absents.
Le quorum est largement atteint. Nous pouvons donc délibérer valablement.

L’ordre du jour, mes chers collègues de notre séance comporte un seul point : le réaménagement du Bureau de l’Assemblée nationale.

Conformément au règlement intérieur, il n’y a pas de question diverse.

Chers collègues, comme vous le savez, nous avons un seul groupe parlementaire, c’est le groupe PDG. Je vais donc donner la parole à monsieur le Président du groupe, l’honorable André Dieudonné BERRE, pour nous livrer les résultats de la concertation préliminaire de son groupe.

Monsieur le Président, vous avez la parole.
    Un honorable député demande la parole.
    Oui, allez-y.
Un honorable député : Monsieur, quand on fait les calculs pour le nombre de députés, 98+4= 102…
Le Premier vice-président : Non, c’est 89 présents. Excusez-moi. Merci de votre vigilance.
    Monsieur le Président, vous avez la parole.
André Dieudonné BERRE (Président du groupe parlementaire PDG) : Merci, monsieur le Président de séance.
    Le groupe parlementaire PDG en effet, s’est réuni ce matin pour constater que certains postes au niveau du Bureau se trouvaient vacants et par conséquent il fallait procéder à la désignation des députés pour remplir les missions de ces postes.
    Il a été constaté que le poste de Président de l’institution est vacant. Le poste de Premier questeur est vacant, ainsi que celui de Deuxième questeur. Il n’est peut-être pas vacant en tant que d’absence de personnel, mais il est touché par les changements.
    Les postes de Premier secrétaire, Troisième secrétaire, Quatrième secrétaire et Cinquième secrétaire sont donc à pourvoir.
    Le groupe parlementaire a donc proposé les honorables députés suivants pour occuper les postes soient vacants soient à remplacer. Comme président de l’Institution, le groupe parlementaire propose l’honorable Richard Auguste ONOUVIET en remplacement de l’honorable Guy NZOUBA NDAMA démissionnaire.
    Comme Premier vice-président, le groupe parlementaire propose l’honorable Jean MASSIMA en remplacement de l’honorable Richard Auguste ONOUVIET.
    Pour la Questure, comme premier Questeur, le groupe parlementaire propose l’honorable Ferdinand MBADINGA MOMBO. Comme deuxième Questeur, l’honorable Hilaire MACHIMA.
    Au Secrétariat du Bureau de l’Assemblée, comme Premier secrétaire, l’honorable Jean-François MOUNGUENGUI KOUMBA. Comme troisième secrétaire, l’honorable Marguerite NDEKAYINO. Comme quatrième secrétaire, l’honorable Maxime Laurent NGOZO ISSONDOU et comme cinquième secrétaire, l’honorable NTIMEDJIARA Rachel.
    Voici les noms qui vous sont proposés et sur lesquels on vous demande de vous prononcer par vote, suivant les modalités du règlement intérieur.
    Je vous remercie.
Le Premier Vice-président : Merci, monsieur le Président.
    Pour ce qui concerne les modalités de vote, il s’agit, honorables députés, de voter pour chaque poste et il s’agit d’un vote à bulletin secret. Nous aurions souhaité utiliser l’électronique pour aller vite, mais malheureusement les machines sont en panne.
    Là encore, je vous demande de faire preuve d’indulgence. On ne peut pas voter à main levée. C’est un vote à bulletin secret.
    Alors, il y a trois bulletins que vous récupérez auprès de l’Administration ici. Les bulletins contre, abstention et pour. Vous allez donc dans l’isoloir muni des trois bulletins et une enveloppe. Vous glissez dans l’enveloppe, votre choix et vous laissez dans la poubelle à l’intérieur de l’isoloir les deux que vous éliminez.
    Est-ce que c’est clair ? Merci.
    Un député demande la parole.
Guy Christian  OSSAGOU: Oui, merci honorable Président.
    Je soulève…c’est une sorte de motion de procédure. Vous êtes vous-même candidat à un poste. En principe il faut qu’il y ait un nouveau Bureau pour diriger les travaux de cette élection. Il sera difficile que vous soyez en même temps électeur et président de Bureau.
    Merci.
Le Premier Vice-président : Merci, honorable pour votre vigilance, mais c’est prévu comme cela. Je plante simplement le décor. Comme j’ai entendu mon nom, j’indique les modalités de vote et quand viendra le moment de passer au premier poste, bien évidemment je vais descendre et laisser le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, diriger les opérations de vote.
    Merci.
    Je vais donc demander au président du groupe parlementaire, c’est la procédure, de venir présenter à la tribune son candidat au poste de Président de l’Assemblée nationale, s’il le juge nécessaire.
    Monsieur le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, vous voudrez bien…
En off : Protocole, s’il vous plait !
    Installation du deuxième vice-président NGARI Idriss au poste de président de séance.
Idriss NGARI (Deuxième vice-président) : Merci, monsieur le premier vice-président de l’Assemblée. Chers collègues, veuillez accepter que je prenne le relai pour la poursuite de nos travaux.
    Ceci étant dit, je demande au président du groupe parlementaire de donner… je redonne la parole au président du groupe parlementaire qui doit présenter à la tribune, chaque candidat proposé par son groupe, suivi évidemment de l’élection.
    Vous pouvez le faire depuis là-bas, il n’y a aucun problème.
    Vous avez la parole.
André Dieudonné  BERRE: Chers collègues, comme déjà énoncé, le groupe parlementaire PDG propose comme Président de l’Assemblée nationale, l’honorable Richard Auguste ONOUVIET.
Le Président Idriss NGARI : Chers collègues, vous avez suivi le candidat du groupe parlementaire PDG. Il s’agit de l’honorable Richard Auguste ONOUVIET qui était jusque là premier vice-président de l’Assemblée. Il est inutile que je pose la question : s’il y a un autre candidat, d’autant plus qu’il n’y a qu’un groupe parlementaire. Et ce groupe parlementaire a désigné son candidat.
    Pour les raisons de discipline, je crois que le PDG n’a pas un autre candidat. C’est celui-là.
    Nous allons donc pouvoir procéder au vote. Comme on vous l’a dit, le mode c’est le scrutin à bulletin secret. Tout le dispositif électoral est là. Vous allez donc pouvoir appeler par ordre alphabétique, les honorables députés à venir remplir leur devoir.
Marguerite NDEKAYINO : Merci, monsieur le Président.
    Appel des députés et début du vote.
    L’appel des députés est terminé, nous allons maintenant passer au dépouillement.
Le Président Idriss NGARI : Bien, le vote étant terminé, nous passons maintenant, nous passons maintenant au dépouillement, au comptage.
    Chers collègues, nous avons suivi ce qui s’est passé comme élection de notre Président, du Président de l’Assemblée nationale. Le vote s’est bien passé. Il y a eu :
    Nombre de votants : 97
    Pour : 89
    Contre : 6
    Abstention : 2

    Notre collègue Richard Auguste ONOUVIET est élu Président de l’Assemblée nationale ce jour.
    Applaudissements.
    Je tiens, au nom de tous, à lui adresser toutes mes félicitations.
    Cependant, je voudrais attirer l’attention des collègues sur deux choses. La première, c’est le fait d’avoir trouvé dans l’isoloir des bulletins déchirés, alors que ce sont les mêmes bulletins que nous allons utiliser dans le vote des Questeurs et des Secrétaires.
    Je vous demande alors de ne plus faire cela.
    La deuxième chose, c’est la lenteur observée des opérations de vote.
    Alors, si on va passer…nous allons encore là deux Questeurs et quatre Secrétaires à élire. Vous voyez donc qu’il faut aller un peu plus vite, sans quoi nous partirons d’ici à 20 heures.
    Brouhaha.
    Certains députés demandent de faire le vote à main levée.
    Non, écoutez-moi ! Nous ne pouvons pas faire cela compte tenu de la situation du moment. Etant donné que l’article 40 de la Constitution nous exige un scrutin à bulletin secret. Je veux bien qu’on me dise, à main levée, mais après, ce sont les mêmes qui iront à la Cour constitutionnelle pour invalider ce que nous faisons. Non, je ne suis pas d’accord.
    L’article 40 de la Constitution est là, il faut lire. Nous sommes donc obligés de faire comme le veut la Constitution.
    Merci.
    Alors, je passe encore la parole au président du groupe parlementaire pour la suite de cette désignation.
    En off, le Secrétaire général adjoint Edmond SOUMOUNA rappelle au président Idriss NGARI     que ce n’est pas l’article 40, ce sont les articles 9 et 10 du règlement de l’Assemblée nationale.
    Vous avez la parole, monsieur le Président du groupe parlementaire.
André Dieudonné BERRE : Chers collègues, pour le poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire PDG propose l’honorable Jean MASSIMA.
Le Président Idriss NGARI: Merci. Vous avez entendu. Le premier vice-président c’est Jean MASSIMA. Je crois que son absence a été excusée tout à l’heure. Par voie de conséquence, nous passons au vote pour ce poste.
Michel MBOUMI : Monsieur le Président, je vous remercie.
    Monsieur le Président, vous avez évoqué tout à l’heure la procédure. Si nous sommes rigoureux avec nous-mêmes aussi, on peut constater que tout à l’heure l’honorable MASSIMA n’était pas excusé, donc il n’a pas de procuration. Je disais donc, si on veut être rigoureux, pour être éligible, il faut d’abord être électeur. C’est la première chose.
    La deuxième c’est que, quand il s’était agit, parce que nous pouvons constater que le poste de Premier vice-président n’était pas vacant. Je me réfère un peu à ce qui s’est passé quand il s’est agit de remplacer le Premier ministre. Je pense que nous ne sommes pas venus en salle ici procéder à l’élection.
    Voilà donc les deux questions que je soulève :
1-    Le  collègue MASSIMA n’est pas dans la salle, il ne peut donc pas voter pour lui-même, parce qu’il faut d’abord qu’il soit électeur ;

2-    Pour le poste, il s’agit simplement d’un réaménagement, d’un remplacement.
Je me souviens que le collègue Marcellin MVE EBANG est rentré au Bureau après que le collègue Premier ministre a été appelé au Gouvernement.
Est-ce qu’il y avait eu élection ?
Voilà la question que je soulève. Merci, monsieur le Président.
Le Président Idriss NGARI : Bien, cher collègue, j’ai compris vos deux questions. Mais, nous sommes tenus de nous référer au règlement de l’Assemblée nationale.
    Je vais vous donner la lecture de deux articles pour que notre débat soit un peu étayé.
Article 9 : « Le Président de l’Assemblée nationale est élu au scrutin secret à la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour et à la majorité relative au second tour, soit à bulletin secret, soit par vote électronique. »
    En cas d’égalité de suffrages au second tour, le plus âgé des candidats est élu.
Article 10 : « Les autres membres du Bureau sont élus au scrutin uninominal secret à la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour et à la majorité relative au second tour, soit à bulletin secret, soit par vote électronique. »
    Vous voyez, donc il y a deux voies. Le vote électronique ne peut pas se faire parce que nos appareils sont en panne. Il ne nous reste qu’une seule voie. Il n’y a pas d’autres, c’est la seule voie. Je peux continuer la lecture de l’article 10 mais, l’essentiel a été dit dans son premier alinéa.
    Je crois que c’est cela la réponse, mais, quand vous faites allusion à l’élection passée, vous vous rappelez qu’on avait utilisé la voie électronique pour élire. C’est ce qu’on avait utilisé. Je me rappelle bien.
    Alors, l’autre aspect de la question, vous parlez de Jean MASSIMA qui est absent. Oui, il est absent, mais le bureau du groupe de son parti veut que ce soit lui. Et, il a été excusé parce que malade et se trouvant à Paris. Cela ne signifie pas que l’on ne doit pas penser à ceux qui sont absents et excusés !
    C’est pourquoi, nous maintenons sa candidature au poste indiqué.
    Par voie de conséquence, comme il faut voter, nous allons passer au vote. Voilà ce que je pouvais dire.
Le Président Richard Auguste ONOUVIET : Oui, merci monsieur le Président.
    J’ai fait descendre le technicien qui est là. Le vote électronique est possible, sauf que le résultat n’apparait que dans la cabine.
    On pourrait donc mettre deux scrutateurs, deux députés qui se portent garants de la véracité. Le vote électronique marche, sauf que ça n’apparait que là-bas.
    Est-ce que vous êtes d’accord pour que l’on fasse comme cela ?
Les députés : Oui, oui.
Le Président Idriss NGARI : Vous savez, nous sommes là en démocratie. Si la majorité veut que ce soit ainsi, je n’accepte pas une affaire pour le Président. C’est une affaire de tout le monde.
    Est-ce que vous êtes d’accord pour mettre deux policiers là-bas ?
    Brouhaha.
    Deux députés policiers, pour nous donner les résultats au fur et à mesure, si vous êtes d’accord, j’en conviens pour gagner du temps. Mais on se connait, il ne faut pas que ce soit les mêmes qui après vont nous cribler de balles dans vos quoi, je ne sais pas. Il ne faut pas que ce soit ça hein. Voilà.
    Bien, si vous êtes d’accord je suspends pour 15 minutes afin qu’ils s’apprêtent.
    Oui, vous avez la parole LATE.
Emmanuel LATE : Monsieur le Président, nous sommes passés un peu trop vite sur la question de notre collègue MBOUMI. Même si un collègue est excusé, la logique voudrait que lorsque quelqu’un est candidat, il puisse lui-même se prononcer. Il faut qu’il soit électeur.
    Moi, je voudrais suggérer comme cela s’est passé en d’autres lieux. On vote tout le reste et on pourvoit à ce poste lorsque le candidat sera là parce qu’on peut invalider votre vote simplement parce que Jean MASSIMA n’est pas là.
André Dieudonné BERRE : Merci, monsieur le Président.
    C’est vrai que Jean MASSIMA n’est pas là. C’est vrai que Jean MASSIMA se trouve à l’extérieur pour cause de maladie. Mais c’est vrai aussi qu’il n’est pas inconscient et qu’on l’a consulté. Il n’a pas dit non. Ne cherchons donc pas les complications là où il n’y en a pas. C’est le groupe. C’est un poste PDG. C’est le groupe PDG qui s’est prononcé. Je ne vois pas pourquoi trouver des complications et qui viendra le contester. C’est un parti. C’est un poste qui appartient au PDG, et il a été consulté.
Le président Richard Auguste ONOUVIET : Oui, merci monsieur le Président.
    Juridiquement on peut faire l’élection. Pourquoi ? Parce que quand on est excusé, on est réputé présent. C’est la règle juridique. N’est-ce pas les juristes ? Très bien.
    Je voudrais vous donner le dernier exemple en date : les élections présidentielles au Niger. Le concurrent de  ISSOUFOU était à l’hôpital à Paris et il était candidat au second tour et cela a été validé.
    L’élection de Jean MASSIMA peut donc se dérouler conformément à la loi. Merci.
Le Président Idriss NGARI : Bien. Moi, je conclus que la candidature de Jean MASSIMA est re-ce-va-ble. Le problème sur lequel nous avons une décision à prendre c’est l’utilisation de la voie électronique.
    Si vous êtes d’accord, j’ai dit, oui…
    Un honorable intervient en off.
    Non. Moi, je crois que conformons-nous au texte. Ce n’est pas la peine de faire la paresse. Dans tout cela c’est la paresse que vous êtes en train de faire. Vous ne voulez pas rester longtemps, mais nous allons… Ecoutez, le président de séance c’est moi ! Je dis, nous passons par vote, voilà. Electronique, dehors !
Les députés : Non, non, non.
Le président Idriss NGARI : Moi, je dis qu’on ne peut pas vouloir quelque chose et son contraire à la fois. Attendez-moi, suivez-moi un peu !
    Nous avons déjà engagé le processus. Il y a eu le vote par procuration. Alors, maintenant pour ceux qui suivent vous voulez supprimer ce vote. Ce n’est pas normal. Il faut qu’on soit cohérent. A la limite je peux concéder que les quatre secrétaires soient élus en même temps pour gagner du temps.
Les députés : Non, ce n’est pas bon.
Le président Idriss NGARI : Ah, ce n’est pas possible ? Comme si on votait une liste. Ce n’est pas possible ?
Les députés : Non, non.
    Brouhaha.
Un député : Président, je demande la parole.
Le président Idriss NGARI : Oui, vous avez la parole, cher collègue.
Un député : Bien. Président, sur le plan juridique, on peut procéder par vote électronique. Nous avons simplement une modalité pratique à assurer. Tous les votants sont sur la liste. Nous avons deux scrutateurs qui sont là-bas. Les premiers votants votent et les scrutateurs donnent les résultats, puisque nous avons des procurations, on procède techniquement, il s’agit d’une machine, à un deuxième vote des procurations dans lesquels on met les deux scrutateurs qui étaient là-bas et c’est réglé, simplement.
    Il est simplement question de régler un problème technique. C’est ce que je propose.
Le président Idriss NGARI : Bien, je crois que si la majorité le veut, je retire ma décision et faisons comme nous voulons.  On nous a demandé 15 minutes pour la mise en œuvre du vote électronique, donc attendons !
    La séance est reprise parce que les techniciens disent qu’ils sont prêts.
    Je voudrais aussi demander si autant que nous sommes, nous connaissons la technique du vote électronique. Si on ne connait pas, je vais donner la parole au technicien pour nous expliquer.
    Vous avez donc la parole pour nous expliquer comment marche le vote électronique.
François ZOULA EFFAYONG (Technicien de la sonorisation) : Merci.
    Pour procéder au vote électronique, vous avez sur votre pupitre la lettre « P » qui s’allume, qui clignote. Chaque député doit être sur son poste, appuyer sur  la lettre « P » et choisir son vote.
    Le (+) signifie « oui », le (0) » c’est « l’abstention » et le (-) c’est le « non ». Après que vous avez voté, le résultat apparait là-bas sur l’écran en temps réel. Ceux qui sont chargés de le prendre vont aller avec moi, prendre le résultat et je vais l’annuler pour reprendre le second vote.
    Brouhaha.
Le Président Idriss NGARI : Bien, chers collègues, je crois que vous avez suivi ce que le technicien a dit, mais il y a une chose qu’il faut retenir. C’est qu’après que nous tous avons voté, puisqu’on vote en même temps, il faut deux ou trois scrutateurs qui montent lire les résultats et nous les descendre. C’est cela la technique.
    On aura donc voté en même temps. C’est une bonne affaire, c’est secret, mais pour prendre les résultats, trois collègues scrutateurs monteront pour nous les apporter. Vous êtes d’accord ?
Les députés : Oui.
Le Président Idriss NGARI : Alors, ça c’est maintenant un deuxième vote, d’après ce qu’il dit. Je ne sais pas comment cela va se passer parce qu’il faut voter en même temps.
    Je crois que pour ceux qui ont les procurations, il y aura un deuxième vote, mais cela ne peut pas aller avec le premier vote.
    Les honorables députés parlent au même moment.
    Alors, on vient de m’amener encore une information, pour dire que ceux qui ont les procurations se mettront entre deux postes, puisqu’il y a de la place. Ils votent d’abord pour lui, et ensuite il vote pour l’autre…Oui mais en même temps. Il est devant deux machines, il vote en même temps, mais il en faut deux.
    Alors, c’est donc clair. Et ça c’est pour ceux qui ont des procurations. Nous sommes d’accord ?
Les députés : Oui.
Le Président Idriss NGARI : Alors, on y va !
    Que tout le monde se mette en place pour le vote, parce qu’il y en a encore qui sont dehors, alors, on doit voter en même temps.
    Un député s’adresse au président Idriss NGARI en off pour savoir qui a la procuration de l’honorable SIMEPOUNGOU.
Le Président Idriss NGARI : Ah bon ? Ah mais dites donc, il n’y a que des complications !
    Qui a la procuration de SIMEPOUNGOU ? Ah ! Rachel c’est vous qui l’avez ? Ok. Merci puisqu’il venait de partir.
    Nous allons donc passer au vote du Premier vice-président de l’Assemblée nationale, l’honorable Jean MASSIMA.
Un député : Monsieur le Président…
Le Président Idriss NGARI : Ce n’est pas une séance inaugurale. C’est le complètement des postes dû à la situation que nous avons connue. Ce sont les postes appartenant, il a raison, au parti démocratique gabonais. C’est tout à fait normal qu’il dise ainsi.
    Bien, je crois que vous avez compris, chers frères, nous allons maintenant passer au vote du Premier vice-président de l’Assemblée nationale, honorable Jean MASSIMA. On vous a dit que « + » c’est oui, « 0 » c’est…
    Brouhaha.
Comment ? Je vous réexplique pour que vous compreniez pour ne pas faire de gaffe. Voilà, d’abord le ( P), ensuite ( + ) c’est pour, ( 0) c’est l’abstention, (-) c’est non. Nous allons donc tout de suite procéder au vote si vous êtes prêts.
Les députés : Nous sommes prêts.
Le président Idriss NGARI : appuyons tous sur le (P).
    Alors les trois boutons sont là, vous votez maintenant. On a voté. Je crois que ceux qui ont les procurations ont fait ce qu’on a dit hein !
    Il appartient maintenant aux scrutateurs de monter pour nous amener les résultats.
    Déplacement des scrutateurs.
Voici les résultats du vote.
    Votants :   94
    Pour :        90
    Contre :       3
    Abstention : 1

    L’honorable Jean MASSIMA est donc élu Premier vice-président de l’Assemblée nationale.
    Applaudissements.
    Nous devons féliciter notre collègue. C’est malheureux qu’il soit absent mais avançons.
    Nous allons maintenant élire le Premier Questeur, l’honorable Ferdinand MBADINGA MOMBO…
Un député intervient en off.
    Comment ? Il ne faut pas que je vous arrache le micro hein.
    Rires.
André Dieudonné BERRE : Merci, président.
    La questure, le groupe parlementaire PDG, pour le Premier Questeur, propose le nom de l’honorable Ferdinand MBADINGA MOMBO.
Le président Idriss NGARI : Alors, soyez prêts pour le vote. Votez !
    Chers collègues, le vote donne les résultats suivants :
    Votants :    90
    Pour :         88
    Contre :        2
    Abstention : 0

    Alors, le constat c’est que certains ont du quitter la salle et ils sont partis. Vous voyez !

Un député : Moi, je n’ai pas voté.

Les députés : Ooh !
Le président Idriss NGARI : Pourquoi vous n’avez pas suivi ?    
    Notre collègue Ferdinand MBADINGA MOMBO est élu Premier questeur de l’Assemblée nationale.
    Applaudissements.
    Félicitations, honorable.
    Alors, le président du groupe parlementaire pour le Deuxième questeur.
André Dieudonné BERRE : Pour la position du Deuxième questeur, le groupe parlementaire PDG propose l’honorable Hilaire MACHIMA.
    Merci, monsieur le président.
Le président Idriss NGARI : Alors apprêtez-vous pour le vote. Votez !
    Alors, je vous donne les résultats concernant le Deuxième questeur.
    Votants :     95
    Pour :          89
    Contre :       04
    Abstention : 02
    
    Notre collègue Hilaire MACHIMA est élu comme Deuxième questeur de l’Assemblée nationale.

    Nous passons maintenant au Secrétariat du Bureau de l’Assemblée nationale.

    Monsieur le président du groupe parlementaire, vous avez la parole.

André Dieudonné BERRE : Merci, monsieur le Président. Comme Premier secrétaire, le groupe parlementaire propose l’honorable Guy François MOUNGUENGUI KOUMBA.    

    Le fils de l’autre.

Le Président Idriss NGARI : Apprêtez-vous pour le vote.
    
    Voici les résultats du vote du Premier Secrétaire Guy François MOUNGUENGUI KOUMBA.

    Votants : 95
    Pour      : 92
    Contre   : 02
    Abstention : 01

        Applaudissements.

    Honorable, félicitations. Nous passons maintenant au vote du Troisième Secrétaire de l’Assemblée nationale. Apprêtez-vous pour le vote.

André Dieudonné BERRE : Merci, Président.
    Comme Troisième secrétaire, le groupe parlementaire propose l’honorable Marguerite NDEKAYINO.
Elle est où ? Elle est là.

Le président Idriss NGARI : Merci, monsieur le Président du groupe parlementaire. Nous allons passer au vote.
    Le résultat concernant le vote du Troisième secrétaire est le suivant :
    
    Votants : 95
    Pour      : 93
    Contre   : 02
    Abstention : 0

    L’honorable Marguerite NDEKAYINO est donc élue.
    Monsieur le Président du groupe parlementaire, pour le Quatrième secrétaire, vous avez la parole.

André Dieudonné BERRE : Merci, monsieur le président.
    Comme Quatrième secrétaire, le groupe parlementaire propose l’honorable Laurent Maxime NGOZO ISSONDOU sur les hauteurs.

Le Président Idriss NGARI : Apprêtons-nous au vote.

    Votants     : 90
    Pour            : 88
    Contre         : 01
    Abstention :   01
    
    Le Quatrième secrétaire, l’Honorable Laurent Maxime NGOZO ISSONGOU…
    
    Brouhaha, cris, rires et applaudissements.
    
    C’est ça non !  NGOZO ISSONDOU est élu Quatrième secrétaire du Bureau de l’Assemblée nationale.
    Rires.
    Monsieur le président du groupe, nous passons au Cinquième secrétaire.
André Dieudonné BERRE : Merci, monsieur le Président.
    Comme Cinquième secrétaire du Bureau de l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire PDG propose l’honorable Rachel NTIMEDJIARA.
Le Président Idriss NGARI : Nous passons au vote.
    Ça devient inquiétant çà.
    Je vous donne donc les résultats du vote :
    Votants : 94
    Pour : 91
    Contre : 02
    Abstention : 01

NTIMEDJIARA Rachel est donc élue Cinquième secrétaire du Bureau de l’Assemblée nationale.
    Applaudissements.

Chers collègues, nous avons terminé avec le réaménagement du Bureau de l’Assemblée nationale. Les postes vacants plus quelques nominations pour changer, nous ont amenés à des résultats, je dirai définitifs comme suit :

Président de l’Assemblée nationale, Président de notre Institution, comme vous le savez, je n’ai plus rien à vous apprendre, c’est notre collègue, l’honorable Richard Auguste ONOUVIET. Alors, on doit se lever, c’est le Chef de notre Institution !

Applaudissements.
 
    Le Premier vice-président de l’Assemblée nationale et l’honorable Jean MASSIMA. Nous applaudissons pour lui.
    Applaudissements.
    La questure, le Premier questeur, l’honorable Ferdinand MBADINGA MOMBO.
    Applaudissements.
    Le Deuxième Questeur, l’honorable Hilaire MACHIMA.
    Applaudissements.
    Le Secrétariat du Bureau de l’Assemblée nationale, le Premier secrétaire, l’honorable Guy François MOUNGUENGUI KOUMBA.
    Applaudissements.
    Le Troisième secrétaire, l’honorable Marguerite NDEKAYINO.
    Applaudissements.
    Le Quatrième secrétaire, l’honorable Maxime Laurent NGOZO ISSONDOU.
    Applaudissements.
    Le Cinquième secrétaire, l’honorable Rachel NTIMEDJIARA.
    Applaudissements.
    Le reste est sans changement.
    Rires et applaudissements.
    Au nom de tous, je tiens donc à féliciter nos collègues qui désormais sont membres du Bureau de l’Assemblée nationale et je leur souhaite, avant que le Président de l’Institution ne prenne la parole pour son mot de circonstance, souhaiter à nos collègues, succès dans leurs nouvelles fonctions au Bureau et leur demande de se déployer et de faire en sorte que le Bureau de l’Assemblée nationale fonctionne comme par le passé et voire même mieux.
    Je vous demande donc à tous et merci aussi pour m’avoir soutenu dans cette dure épreuve de cet après midi. Merci.
    Rires et applaudissements.
    Monsieur le nouveau Président de l’Assemblée nationale, veuillez prendre place.
Le Nouveau Président de l’Assemblée Nationale (Richard Auguste ONOUVIET) :    Mes chers collègues, conformément aux règlements généraux, je vais demander aux vice-présidents de rester à leur place, bien sûr, et aux Secrétaires du Bureau de venir s’installer à ma droite.
    Les Secrétaires s’installent.
    Honorables députés,
    Mes chers collègues,
    Je voudrais, d’entrée de jeu, vous remercier tous pour la confiance que vous me témoignez ce jour à travers votre vote.
    Ces remerciements s’adressent particulièrement au groupe parlementaire PDG de l’Assemblée Nationale, qui a bien voulu présenter ma candidature à votre sanction. Je donnerai le meilleur de moi-même pour mériter cette confiance.
    Donner le meilleur de moi-même, c’est d’abord être attentif et disponible pour vous, en toute circonstance.
    Donner le meilleur de moi-même, c’est organiser le travail parlementaire dans la sérénité et l’harmonie entre tous.
    Donner le meilleur de moi-même enfin, c’est favoriser des échanges riches et constructifs entre l’Exécutif et le Parlement, car ces deux institutions ont une compétence liée dans la conduite de développement de notre pays.
    Honorables députés,
    Chers collègues,
    Par votre vote, vous venez de prouver la solidité de nos institutions. Elles sont en place et elles fonctionnent.
    C’est dire, honorables députés, qu’il n’y a pas de pause dans l’exercice du mandat que le peuple nous a confié, qui est de représenter ses intérêts en votant des lois qui permettent son épanouissement, tout en contrôlant l’action du Gouvernement.
    Le travail parlementaire de notre chambre va  donc se poursuivre sans relâche, en toute sérénité, à travers les échanges riches et intenses parfois suscités par les projets de lois présentés par le Gouvernement de la République, dans l’intérêt toujours bien compris de nos populations.
S’agissant des rapports entre l’Exécutif et le Parlement, je puis vous affirmer qu’il n’y a pas péril en  la demeure.
    Je vais m’atteler, avec vous, à redonner force et vigueur, à la relation harmonieuse qui existe entre nos deux pouvoirs.
    Je sais, pour ce faire, que je peux compter sur la disponibilité de monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat et de monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement.  L’exercice est tout sauf insurmontable car la Constitution définit clairement le rôle des uns et des autres. Tout le reste n’est que petite vicissitude humaine toute naturelle.
    Les hommes et les femmes qui composent l’Exécutif d’une part, et ceux et celles qui composent le Parlement d’autre part, savent que ce qui les lie est plus fort que ce qui peut les séparer. La difficulté n’est donc pas dans ce rapport.
    La difficulté, honorables députés, chers collègues, se trouve dans la situation économique que nous vivons avec la baisse significative du prix du baril de pétrole. Matière qui, je vous le rappelle, représente 65 % de nos recettes budgétaires.
    Les recettes budgétaires, dans un tel contexte, sont à l’étiage. La situation est donc préoccupante pour le futur de nos populations. Elle appelle de notre part, beaucoup de dextérité dans les choix d’affectation budgétaire que nous aurons à utiliser pour permettre leur exécution par le Gouvernement.
    L’exercice n’est pas aisé et demande donc une solidarité active entre le Gouvernement et nous, car, il va falloir à la fois tenir compte de la baisse des recettes budgétaires et maintenir dans le même temps, l’essentiel du pacte social, la poursuite des investissements dans les Infrastructures routières, la Santé et l’Education.
    Honorables députés,
    Mes chers collègues,
    Aussi exaltant que puisse être un tel programme de travail, il demande néanmoins pour son exécution, une sérénité de tous les instants et une harmonie sans faille de tous les acteurs qui auront à cœur d’avoir toujours en bandoulière deux vertus cardinales qui nous sont chères à tous : la loyauté et la fidélité aux idéaux et engagements auxquels nous avons adhérés librement les uns et les d’autres.
    En vous renouvelant mon engagement d’être à votre écoute, disponible pour vous, je souhaite une bonne poursuite de nos travaux en commission, dans l’intérêt bien compris de nos populations, et je sais pouvoir compter sur votre abnégation au travail.
    Vive l’Assemblée Nationale !
    Je vous remercie.
    Applaudissements.
    Mesdames et messieurs,
    Mes chers collègues,

    La séance est levée.
    14 heures 26 minutes.
    

Le Président de l’Assemblée Nationale

Jean-François NDONGOU

Président de l’Assemblée Nationale de la Transition

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