Discours de Madame Michel ANDRE au cours de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie



Message de Madame Micheline ANDRE

Présidente de la Commission politique

Monsieur le Président du Sénat,

Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale, Cher Président NZOUBA-NDAMA,

Mesdames et messieurs les ministres,

Mesdames et messieurs les représentants du corps diplomatique,

Mesdames et messieurs les parlementaires,

Mes chers collègues et amis,

Mesdames, Messieurs,

C’est pour moi un grand plaisir de présider ma première Commission politique de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie, ici, à Libreville, au Gabon.

Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement le président de l’Assemblée nationale du Gabon, M. Guy NZOUBA-NDAMA, président de la section gabonaise de l’APF, président d’honneur de l’APF et doyen de notre organisation, qui nous a fait le grand honneur et l’immense plaisir de nous recevoir sur cette magnifique terre gabonaise.

Je remercie également l’ensemble de la section gabonaise de même que les services administratifs du parlement pour le bel accueil qui nous a été réservé.

Mais je tiens aussi à vous remercier, chers collègues parlementaires, d’avoir fait le déplacement pour que nous puissions échanger sur l’actualité des situations politiques de notre espace, actualité ô combien brûlante et mobilisatrice d’énergie pour notre commission.

Véritable mosaïque de cultures, de langues et d’ethnies, notre pays hôte, le Gabon, est un fleuron de l’économie africaine. Mais il est également le pays africain avec la plus forte population francophone. Outre les langues bantoues et le baka, c’est en langue française que s’exprime plus de 80% de la population gabonaise.

Cette situation fait du Gabon l’un des piliers de la Francophonie institutionnelle et bien sûr parlementaire. Ce n’est donc pas un hasard si la section gabonaise a déjà organisé trois Assemblées plénières de l’APF, en 1978, en 1993, et en 2007. C’est au cours de la dernière Assemblée plénière en 2007, qui a vu votre élection à la Présidence de l’APF, cher Président NZOUBA, que vous avez rappelé, je cite, votre « conviction que la Francophonie nous est indispensable pour contribuer à donner au Hommes cet esprit de liberté qui conditionne leur épanouissements et leur progrès. »

Cet engagement, qui est aussi le nôtre et celui de notre commission, résonne toujours avec la même force aujourd’hui, en 2014, au siège de l’Assemblée Nationale du Gabon, dans ces lieux qui sont le cœur battant de votre démocratie et où les parlementaires travaillent chaque jour à représenter les intérêts des populations, mais également à faire avancer la société gabonaise.

Un grand travail nous attend au cours de ces deux journées de réunion. Je tiens tout d’abord à vous dire que j’attache une importance particulière au tour d’actualité de nos sections qui va ouvrir notre réunion de Commission. Institué à Rabat l’an passé par l’ancien Président de la Commission, André Scheinder, dont je salue ici la présence en tant que représentant de la section française, ce tour de table revêt un grand intérêt à l’heure d’étudier les situations politiques dans l’espace francophone.

Ce qui est essentiel, pour nous parlementaires francophones, ce sont les efforts que font les différentes autorités nationales, dans l’ensemble de notre espace, afin d’atteindre cet idéal qu’est la démocratie. C’est le travail de la Commission politique que j’ai l’honneur de présider de s’en assurer en examinant avec attention les situations politiques dans les différents pays de l’espace francophone. C’est ce que nous ferons résolument aujourd’hui et demain en ces lieux en étudiant le rapport sur le sujet présenté par la section gabonaise.

Notre travail est alimenté par l’excellent travail réalisé par nos rapporteurs que je salue ce matin. La section canadienne et la section Belgique/Communauté française/Wallonie-Bruxelles nous présenteront respectivement des rapports sur La Francophonie numérique et sur les impacts du web social sur la citoyenneté, la démocratie et le monde politique. On le voit aujourd’hui, ces enjeux sont cruciaux, car ils redéfinissent nos rapports politiques.je remercie ces sections pour l’effort qu’elles investissent à approfondir ces sujets.

Il nous faudra également étudier, au cours de cette réunion la mise à jour de la Convention entre l’Organisation internationale de la Francophonie et l’APF et la révision du règlement de l’APF. Nous devrons également débattre du projet de cadre stratégique de l’APF, présenté au Bureau de Rabat par notre Secrétaire général parlementaire, Pascal Terrasse. De nombreux points de ce nouveau document de travail, dont vous avez tous pris connaissance et qui fera entrer notre organisation dans une nouvelle étape de son développement concernent en effet notre Commission et il convient d’y réfléchir ici. Enfin, il nous faudra envisager la préparation de l’Avis de l’APF en prévision du 15e Sommet de la Francophonie en novembre prochain à Dakar, dont le thème est je vous le rappelle, «  Femmes et Jeunes en Francophonie : vecteurs de paix, acteurs de développement. »

Messieurs les présidents, Mesdames et Messieurs les parlementaires, mes chers collègues et amis, la Commission politique tient un rôle central dans notre organisation. Nous avons deux journées pour discuter des grands enjeux de l’espace francophones  et apporter, à travers ces réflexions, des idées nouvelles pour faire rayonner les valeurs qui nous unissent au sein de notre grande famille. Je vous propose maintenant d’entrer dans le vif des travaux de notre Commission.

 

 Je vous remercie.

 

 

 

 

Le Président de l’Assemblée Nationale

Jean-François NDONGOU

Président de l’Assemblée Nationale de la Transition

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